Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le blogue de Véronique Dubeau-Valade
Derniers commentaires
Archives
29 avril 2016

La liberté de manifester,

Bernard_Cazeneuve

ce n'est pas la liberté de casser.

Paroles de ministre.

Le même ministre - Bernard Cazeneuve - est en charge de la sécurité du pays en tant que ministre de l'intérieur.

Alors, de qui se moque-t-il ?

Du président de la République à l'origine de l'état d'urgence ou du peuple dans sa diversité ?

Certes, il condamne et demande aux organisateurs des manifestations contre la loi El Khomri de condamner les dérives que l'on a vues aujourd'hui.

Mais "le pouvoir" a-t-il réellement conscience de ce qui se passe dans le pays aujourd'hui ?

La question mérite d'être posée.

Nous sommes en état d'urgence et "Nuit debout" - oh ! là ... la gauche ! - voit des tas de gens sans cadre se retrouver pour palabrer des nuits entières Nuit_Debout_-_Paris_-_41_mars_01au détriment de travailleurs qui ont besoin de se reposer après leurs journées de labeur ... et transports. On a interdit des fêtes et cérémonies sans danger après les attentats de novembre et on laisse se réunir des gens quelque peu excités (contrairement à ce que certains veulent laisser croire). On stimule ainsi l'anarchie.


maxresdefaultNous sommes en état d'urgence et des lycéens affirment sur nos écrans de télévision que leurs professeurs les ont incités à 
descendre dans la rue pour manifester contre le projet de loi sur le travail. Que leur raconte-t-on du monde du travail qu'ils n'ont pas encore expérimenté pour avoir leur propre point de vue ? Quelles sont les raisons profondes qui les font descendre dans la rue avant même d'avoir été confronté concrètement aux règles socio-professionnelles ? On stimule ainsi la contestation.

Nous sommes en état d'urgence et, alors que toutes les forces de sécurité sont épuisées par les horaires qui leur sont imposés de ce fait, on doit en détacher pour avoir accepté des manifestations politiques.

La France est en pleine incohérence. Mais ... tout va bien, dit M. Hollande ...

Tout va bien mais des policiers ont été grièvement blessés au cours de leur service par des manifestants qui n'auraient jamais dû manifester dans un état de droit.

2000px-The_french_tricolor_cockade

Car, la liberté n'implique pas que nos dirigeants acceptent et autorisent tout et n'importe quoi. Que se passerait-il si des terroristes non encore repérés - comme cela est déjà arrivé par le passé - profitaient de cette situation de chaos pour à nouveau attaquer notre pays.

On nous dit que la menace est toujours réelle. Alors pourquoi accepter aujourd'hui des manifestations ?

On sait le pays "à cran" ... Alors, pourquoi accepter aujourd'hui ces manifestations ?

Ce n'est pas responsable.

Ce n'est ni responsable de la part du pouvoir, ni digne d'un pays civilisé que des représentants des forces de l'ordre soient blessés si grièvement au cours de manifestations supposées être pacifiques.

Nos dirigeants actuels sèment le désordre. Ce faisant, ils stimulent le Front National dont tous les esprits sensés savent qu'il n'est d'aucun intérêt pour la France, voire qu'il est susceptible de lui être nuisible.

Serait-ce là manoeuvres politiciennes ?

Je n'ose pas le croire ...

En tout état de cause, je salue le courage des policiers qui affrontent des foules hostiles pour défendre la démocratie et formule le souhait que les blessés soient vite guéris sans trop de séquelles.

J'exhorte les rêveurs qui pourraient me lire à comprendre que ce n'est pas par la violence qu'on favorise la compréhension de ses idées.

Je supplie nos gouvernants de prendre enfin conscience de l'état d'esprit de la France d'aujourd'hui ... qui n'en peut plus. Arrêtez de chercher à vous faire re-élire. Pensez d'abord à gouverner ... Osez prendre le taureau par les cornes, appeler un chat un chat ...

Le monde a évolué.
La politique doit changer.
Vous devez changer.
Ca urge.

eye-161558_960_720

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires

Dans ma vie, j’ai tiré trop bas.
Quand je devais faire un discours, il y avait un conseiller pour me dire : "mettez cette phrase, cela fera plaisir à Untel" ou "supprimez cette phrase, elle gênerait Untel". J’ajoutais, je supprimais. Personne au fond ne m’en savait gré et je m’étais seulement un peu dégradé.
J’ai accepté trop de compromis.
Refusez. Soyez vous-mêmes. Montez, montez le ton. Visez plus haut. … plus haut
(Georges Pompidou, 27 mars 1974 - date de son dernier conseil des ministres)

Publicité

Logo Linkedin

Newsletter
Publicité