Le sens du "social"
Charles de Gaulle
La société a aujourd'hui évolué et le propre de l'homme politique est de savoir s'adapter au monde dans lequel il vit.
Gaulliste je suis, donc politique du social je suis.
Mais pour autant je modère ces affirmations du Général de Gaulle car parler aujourd'hui "des socialistes", c'est parler du parti socialiste tel qu'il est aujourd'hui. Or on ne peut pas dire que les femmes et les hommes qui le composent aujourd'hui sont des incapables. Ce serait d'ailleurs faire offense à bien de mes amis proches qui sont tout sauf des incapables et sauf des gens dangereux mais bien au contraire des gens à la recherche d'un véritable idéal.
Pour autant, si j'en juge au niveau strictement local, les gens de gauche qui gèrent aujourd'hui le village que j'aime n'ont pas de grand projet. Ils font de la démagogie. Ils se servent des mouvements d'opinion. Ils tirent notre commune vers le bas par idéal d'égalitarisme. J'espère que nous éviterons l'abîme ... mais effectivement je crains qu'ils ne gaspillent la plus grande partie des crédits (si tant est qu'ils sachent les obtenir) et qu'on ne les voit pas les dépenser efficacement ...
Quand j'entends qu'ils veulent vendre le manoir sous le roc (dont la gestion est confiée comme celle des maisons Jardel et des Contremaîtres à l'association "Au fil du temps" contrairement à ce qu'ils affirment mensongèrement, générant ainsi une redevance sur le chiffre d'affaires de l'écono-musée du papier), le Presbytère (où 3 appartements étaient prévus générant de la taxe d'habitation, de la consommation locale et ... des enfants à l'école) et que sais-je encore ..., cela me fait bondir. Car ... ils vendraient ces biens pour créer une maison des associations, source de frais de fonctionnement importants sans recettes particulières pour y faire face ...
Si tel était le cas, oui, on pourrait dire que les gens de gauche gaspillent l'argent public ...
L'argent public, il faut d'abord le gagner ...
Pour le gagner, il faut assurer le développement de sa collectivité pour ensuite en faire profiter TOUS les membres de ladite collectivité, sans ségrégation.
Et, dans la discrétion, si certains rencontrent des difficultés particulières, utiliser les ressources gagnées pour les aider (non les assister) à "reprendre du poil de la bête" ...
C'est ça, faire du social ...
Aider ceux qui ont besoin d'un coup de pouce pour rebondir, aider ceux qui ont des difficultés à assurer l'éducation de leurs enfants, aider les pauvres à devenir riches et non à rester pauvres, aider ceux qui manquent d'éducation à en acquérir par l'accès à l'école, à la culture, à l'ouverture sur le monde ...
Faire du social, ce n'est pas tirer la société vers le bas par souci d'égalitarisme.
Or, la base de la politique municipale actuelle se résume à cette phrase favorite du maire : nous, on fait du social. On est contre "les nantis".
Alors, paraphrasant Charles de Gaulle et limitant la portée de sa formule, j'ose dire : "Je n’aime pas ces socialistes-là, car ils ne sont pas socialistes…. Parce qu’ils sont incapables, Ils sont dangereux …."