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Le blogue de Véronique Dubeau-Valade
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25 novembre 2014

Pour une politique responsable

Qu'on soit de droite ou de gauche aujourd'hui, force est de constater que notre France va très mal …

Il est de la responsabilité de chacun d'éviter le pire pour demain.

...

Issue du RPR, gaulliste de naissance et de culture, je n'étais pas particulièrement "fan" de Nicolas Sarkozy et pourtant j'ai soutenu fortement sa candidature à la présidence de la république parce qu'il était le représentant de notre famille politique.

Passés les premiers mois chaotiques où, manifestement, il n'avait pas encore pris la mesure de la fonction – les "casse-toi, pôvre c—" et autres invectives célèbres ont terni son image -, Nicolas Sarkozy s'est avéré un grand président de la république.

C'est donc avec conviction que j'ai défendu sa candidature en 2012 jusqu'au bout du bout …, persuadée que nous allions convaincre les Français de l'absolue nécessité de le porter à nouveau à la magistrature suprême où je le savais indispensable en ces temps compliqués.

Le résultat ne fut pas à la hauteur des enjeux … et ce sont tous les Français qui le constatent aujourd'hui.

Pour autant …, il faut passer à autre chose aujourd'hui …

Le passé est le passé. Il faut construire l'avenir.

Entretemps, l'image de Nicolas Sarkozy a été ternie – à tort ou à raison. Le temps le dira.

Entretemps, l'image de l'UMP a été ternie. La précédente élection du président a été un immense vaudeville. L'affaire Bigmalion a mis au jour des méthodes suspectes.

Passons à autre chose.

Il est temps de redonner à la Politique ses lettres de noblesse.

Car il est indispensable que des Hommes s'engagent au service – et au seul service – de leurs concitoyens.

De la même manière qu'il existe des syndicats pour représenter le monde du travail, il doit exister des partis pour représenter le monde citoyen.

Bien sûr, il y  aura toujours des accidents de parcours – l'Homme n'est pas parfait -. Bien sûr, il y aura des coups bas – l'Homme n'est pas dupe -. Mais il faut faire en sorte de tendre vers une représentation irréprochable des citoyens dans les partis, ces mêmes partis dont l'objectif avoué est de faire valoir les valeurs qui sont les leurs au profit de la nation.

Nous vivons dans un monde aujourd'hui où la notion de solidarité est majoritairement partagée par tous.

Ce sont plus souvent les enjeux économiques – d'où découlent forcément des enjeux sociaux - qui font la différence d'appréciation.

Gauche, droite … Certes nous avons également des avis divergents sur des enjeux de société mais nous devons vivre ensemble, sans sectarisme, si nous voulons que notre pays continue à se développer harmonieusement et durablement.

Dans quelques jours, nous allons devoir élire le représentant de notre famille politique.

Nous avons le choix entre 3 hommes de valeur (je regrette qu'il n'y ait pas de femme dans ce trio !).

Je félicite Hervé Mariton dont le combat est courageux.

Je regrette que Nicolas Sarkozy - qui n'avait pas démérité lorsqu'il n'a pas été re-élu président de la France - soit candidat à la présidence de notre parti dans le seul but d'être candidat à l'élection présidentielle de 2017. Bien sûr, il sait flatter la sensibilité de nos militants. Bien sûr, il sait les faire rêver …

Mais ce n'est pas de rêves dont nous avons besoin.

Nous n'avons pas besoin de créer un nouveau parti ou reconstruire un parti capable de faire re-élire à la tête du pays un ancien président de la république.

Nous sommes en 2014.

Nous avons aujourd'hui simplement besoin de renforcer un parti affaibli, de le remettre sur les rails pour qu'il représente une politique responsable capable de mesurer et accueillir des idées nouvelles au profit de la France.

Nous pourrons alors préparer 2017.

Dans quelques jours, notre choix sera crucial : soit la fin de l'UMP soit le renouveau en profondeur.

Ne perdons ni temps ni argent à changer le nom de l'UMP : les militants n'ont pas à payer les erreurs des chefs ! Nous n'avons pas un parti en ruines : notre base, nos militants sont solides et n'ont pas démérité !

Pour que l'UMP retrouve sa dignité et sa crédibilité, il ne s'agit pas de changer la devanture mais les pratiques politiques !

Votons massivement pour Bruno Le Maire.

Bruno Le Maire

Je suis attaché à ce parti dont les militants n'ont pas démérité et qui n'ont pas à payer les erreurs des chefs à Paris. Je ne veux pas détruire l'UMP mais la reconstruire, en changer les pratiques et redonner le pouvoir aux militants !

Bruno Le Maire -

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Commentaires

Dans ma vie, j’ai tiré trop bas.
Quand je devais faire un discours, il y avait un conseiller pour me dire : "mettez cette phrase, cela fera plaisir à Untel" ou "supprimez cette phrase, elle gênerait Untel". J’ajoutais, je supprimais. Personne au fond ne m’en savait gré et je m’étais seulement un peu dégradé.
J’ai accepté trop de compromis.
Refusez. Soyez vous-mêmes. Montez, montez le ton. Visez plus haut. … plus haut
(Georges Pompidou, 27 mars 1974 - date de son dernier conseil des ministres)

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