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Le blogue de Véronique Dubeau-Valade
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19 juin 2014

La constructive attitude

Rendons à César ce qui est à Jean-Louis Lafage et son équipe.

Ces derniers ont remporté les dernières élections municipales de Couze et Saint-Front et j'y ai donc cessé mes fonctions de maire, sans regret ni amertume tant je suis respectueuse de la démocratie.

Toujours impliquée dans ce village que j'aime et pour lequel je souhaite le meilleur, je me suis engagée auprès d'une association naissante dont l'objet est la valorisation environnementale et culturelle de Couze et de Saint-Front (A.V.E.C. COUZE), sans arrière pensée politicienne (ce n'est pas mon genre) mais avec la seule volonté de continuer, d'une autre manière, à oeuvrer pour l'intérêt collectif de la commune dans laquelle je vis le plus régulièrement.

Mais, tout comme pendant plus de deux ans, des hommes et des femmes encouragés et conseillés par l'élu d'une sainte commune voisine m'ont dénigrée de manière outrancière, mensongère et ignoble, les nouveaux conseillers municipaux n'ont pas compris que la campagne était terminée et continuent leur travail de sape quotidien, ce qui - tout d'abord - n'est pas à leur honneur - mais ensuite - dévalorise la commune elle-même tant ils ont à coeur de détruire tout ce que l'équipe que j'ai eu l'honneur et la joie de mener ont engagé.

Pendant 6 ans, j'ai administré la commune sans faire la moindre différence entre les Couzots qui partageaient mes idées et les autres, entre ceux qui étaient susceptibles d'avoir voté pour moi et les autres, entre ceux qui me critiquaient et les autres ... Seul l'intérêt collectif a amené mes décisions qui, de toutes façons, étaient le fruit d'une réflexion collective entre moi-même, Annie Monceau, Dominique Soum, Michel Béchadergue et Anne-Marie Marquais. J'ai été le maire de tous les Couzots sans exception.

Ainsi que je l'ai rappelé récemment à Monsieur Jean-Louis Lafage, la zizanie dans le village n'a jamais été de mon fait ... mais bien de ceux qui ont encouragé la création de clans ... Or, diviser pour mieux régner n'a jamais été ni signe de sagesse, ni marque de réussite ...

Aujourd'hui, ces hommes et ces femmes que la majorité des Couzots a élus s'acharnent notamment sur "A.V.E.C. COUZE".

J'ai donc démissionné de son Conseil d'Administration tout en y restant membre et bénévole bien actif.

Deux raisons m'ont poussée à le faire :

  1. malgré leur refus et leur volonté de me voir rester à leurs côtés, je leur donne la possibilité de clamer haut et fort et de prouver que cette association n'a aucune vélléité politicienne autour de ma personne ;
  2. mes propos ne risquant plus de les gêner, je deviens libre de les prononcer et, surtout, de dénoncer ce qui ne me paraît pas digne de l'image de notre village et ce qui me paraît incompatible avec son développement harmonieux et le bien-être de ses habitants.

J'entame donc une seconde vie en me faisant le chantre de la "constructive attitude" !

La France est un beau pays où, n'en déplaise à des micro-dictateurs dits de gauche faisant le lit d'autres extrêmes, la liberté d'expression et d'association reste de mise.

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Commentaires
G
madame Véronique DUBEAU-VALADE je soutient votre action et regrette beaucoup le climat mal sein qui règne actuellement dans notre beau village mais malheureusement ,c'est général dans beaucoup de villes et villages souhaitons revenir a des temps plus harmonieux je reste malgré tout très attaché a mon village mes sincères salutations
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A
une campagne de dénigration a été faite à votre encontre.Le maire ne semble pas diriger la commune seule,mais avec le président d'une association,que tout le monde connait
Répondre

Dans ma vie, j’ai tiré trop bas.
Quand je devais faire un discours, il y avait un conseiller pour me dire : "mettez cette phrase, cela fera plaisir à Untel" ou "supprimez cette phrase, elle gênerait Untel". J’ajoutais, je supprimais. Personne au fond ne m’en savait gré et je m’étais seulement un peu dégradé.
J’ai accepté trop de compromis.
Refusez. Soyez vous-mêmes. Montez, montez le ton. Visez plus haut. … plus haut
(Georges Pompidou, 27 mars 1974 - date de son dernier conseil des ministres)

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